Retranscription textuelle du témoignage de Mélanie BOISTEL, coordinatrice en cancérologie :

Sein Valentin, S-E-I-N Valentin, pour permettre justement de parler de cette reconstruction là en dehors d'octobre rose. La reconstruction, c'est tout un processus si vous voulez, parce qu'en fait on arrive dans ce parcours-là par une annonce de maladie avec forcément une notion de mortalité un peu plus rapprochée que ce qu'on avait potentiellement pensé.
Et en fait, il y a cette reconstruction-là qui arrive en général à la fin du parcours. C'est un processus assez long et c'est plutôt bien parce que en fait elles voient l'évolution de leur parcours, ce n'est pas linéaire si vous voulez. Donc du coup, il faut qu'elles arrivent à franchir ces étapes, qu'on leur laisse le temps de les franchir et qu'elles prennent le temps dans leur temporalité, de pouvoir se permettre de prendre ce temps-là et de revenir en reconstruction, en volume ou sans volume, c'est pas une nécessité en fait, c'est elles qui choisissent, mais de se laisser le temps de.